Depuis l'engagement du Président de la République, les Assises des Outre-mer se sont traduites par 7 mois de travaux pour imaginer, penser, réinventer ensemble l’avenir de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie, de La Réunion, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Wallis-et-Futuna.
Objet de la concertation
Les Assises des Outre-mer avaient un triple objectif :
- réaffirmer la détermination de l’Etat à accompagner les Outre-mer pour faire face aux défis et aux déséquilibres qui menacent aujourd’hui la cohésion de leurs sociétés ;
- aider les Outre-mer à se réinventer, pour en faire des territoires d’excellence et d’innovation ;
- redonner la parole à ceux qui ne la prennent plus et ont perdu confiance en l’action publique.
Les Assises ont été pendant sept mois un temps d’échanges conçu pour que chaque ultra-marin puisse faire entendre sa parole. C’était un exercice citoyen qui a eu pour objectif de faire participer le plus grand nombre d’ultra-marins afin d'obtenir des solutions qui proviennent des territoires.
Engagements des organisateurs de la concertation
Chaque contribution, chaque prise de parole, que ce soit par le biais de la consultation numérique, des ateliers locaux ou du concours d’innovation des Assises, a permis de rédiger le livre bleu Outre-mer au printemps 2018. Ce document constitue la feuille de route du Gouvernement pour le quinquennat.
Modalités et calendrier de la concertation
Participants
Afin de tenir compte de leur diversité et de s’assurer de la réalité des besoins exprimés par les populations, chaque territoire a pu définir ses propres thèmes en lien avec les élus et la société civile.
551 ateliers ont ainsi été organisés grâce à cette méthode de consultation innovante et 219 réunions publiques ont été organisées à la fois dans des petites, moyennes et grandes communes des territoires.
25 000 participants se sont mobilisés dans le cadre d’ateliers thématiques ou de réunions publiques.
Garants
Un rapporteur général de la consultation a été désigné le 7 juillet 2017, il s’agissait de M. Thierry Bert, inspecteur général des Finances. Ce dernier a pu s’appuyer sur des rapporteurs nationaux et des rapporteurs territoriaux.